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Octobre 2025
Nos usines ont été très représentées dans notre pays et particulièrement dans nos villages, c’est notre volonté, chaque jour, grâce à ces articles, de découvrir leurs histoires et de perpétuer leurs mémoires.
La cimenterie Lafarge de Belmont-d’Azergues : un géant industriel au cœur de la vallée de l’Azergues
Mercredi 29 octobre 2025
Fondée en 1962, dans la vallée de l’Azergues, à cheval sur les communes de Belmont-d’Azergues, Châtillon-d’Azergues et Lozanne, la cimenterie Lafarge, souvent appelée « cimenterie du Val d’Azergues », fait désormais partie intégrante du paysage industriel et social du Beaujolais des Pierres Dorées.
Le site s’appuie sur la carrière du Val d’Azergues, d’une superficie de 80 hectares qui fournit des calcaires et argiles adaptés à la fabrication de ciments de qualité.
En 1984, Les salariés découvrent un ichtyosaure géant (reptile marin ressemblant à un dauphin à l’époque de la préhistoire).
La carrière de Val d'Azergues prend une dimension internationale auprès des géo-paléontologues. Le groupe Lafarge apporte son soutien en 1992 à la création d’un musée « Espace Pierres Folles », aujourd’hui Fossilea, permettant de valoriser et de conserver le patrimoine de la région du beaujolais.
Le cimentier suisse Holcim rachète en 2015 le français Lafarge.
Depuis 2017, de lourds travaux sont engagés sur la cimenterie pour réduire les émissions polluantes et se mettre en conformité avec la directive européenne sur les émissions industrielles (IED).
En 2022, la cimenterie Lafarge de Belmont-d’Azergues fête ses 60 ans d’existence avec un mois d’animations, visites et rencontres qui rappellent l’importance de ce site dans l’histoire industrielle locale.
CPA 1974 Collection Ileufuus
Fondée en 1962, dans la vallée de l’Azergues, à cheval sur les communes de Belmont-d’Azergues, Châtillon-d’Azergues et Lozanne, la cimenterie Lafarge, souvent appelée « cimenterie du Val d’Azergues », fait désormais partie intégrante du paysage industriel et social du Beaujolais des Pierres Dorées.
Le site s’appuie sur la carrière du Val d’Azergues, d’une superficie de 80 hectares qui fournit des calcaires et argiles adaptés à la fabrication de ciments de qualité.
En 1984, Les salariés découvrent un ichtyosaure géant (reptile marin ressemblant à un dauphin à l’époque de la préhistoire).
La carrière de Val d'Azergues prend une dimension internationale auprès des géo-paléontologues. Le groupe Lafarge apporte son soutien en 1992 à la création d’un musée « Espace Pierres Folles », aujourd’hui Fossilea, permettant de valoriser et de conserver le patrimoine de la région du beaujolais.
Le cimentier suisse Holcim rachète en 2015 le français Lafarge.
Depuis 2017, de lourds travaux sont engagés sur la cimenterie pour réduire les émissions polluantes et se mettre en conformité avec la directive européenne sur les émissions industrielles (IED).
En 2022, la cimenterie Lafarge de Belmont-d’Azergues fête ses 60 ans d’existence avec un mois d’animations, visites et rencontres qui rappellent l’importance de ce site dans l’histoire industrielle locale.
CPA 1974 Collection Ileufuus

La Trinitaine à Saint-Philibert : une biscuiterie au cœur du patrimoine breton
Jeudi 30 octobre 2025
À l’entrée de Saint-Philibert, dans la zone de Kerluesse, une vaste usine basse aux toits métalliques embaume l’air de parfums de beurre, de sucre et de vanille.
C’est ici que bat le cœur industriel de La Trinitaine, biscuiterie familiale fondée en 1955 et devenue au fil du temps l’une des grandes ambassadrices du patrimoine culinaire breton.
L’usine, d’une superficie de 37 000 m², avec huit lignes de fabrication et près de 200 collaborateurs, produit près de 12 000 tonnes de biscuits par an, des galettes, palets, madeleines, quatre-quarts et les célèbres cigarettes pur beurre.
L’histoire débute en 1955 à La Trinité-sur-Mer. Lucien Petit, pâtissier, produit un fin biscuit roulé qui deviendra la mythique « Cigarette ». Son fils Bernard Petit et sa belle-fille Marie-Annick ouvrent un atelier de fabrication et un magasin de vente directe à Saint-Philibert.
Membre du réseau « Produit en Bretagne », la biscuiterie a obtenu le label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) en 2025, qui distingue les maisons françaises au savoir-faire d’excellence, capables de conjuguer tradition, innovation et ancrage territorial.
La Trinitaine est une marque emblématique du patrimoine breton, dont l'histoire est intimement liée à la famille Petit. L’entreprise conserve une gouvernance familiale : les petits-enfants des fondateurs sont aujourd’hui aux commandes, dans la continuité de Bernard et Marie-Annick Petit.
Comme beaucoup d’industries agroalimentaires, La Trinitaine doit composer avec l’augmentation du coût des matières premières, de l’énergie, au lendemain difficile de la pandémie (Covid-19) et à une concurrence intense.
En octobre 2025, la partie industrielle a été placée en redressement judiciaire, et ses boutiques en procédure de sauvegarde. Le tribunal de commerce de Rennes ouvrant une période d’observation pour permettre d’examiner les solutions de redressement et de pérennisation de l’activité.
L’avenir de La Trinitaine se joue donc ici, dans cet outil industriel qui incarne à la fois un savoir-faire biscuitier transmis depuis trois générations, une capacité d’innovation (nouvelles recettes, nouveaux conditionnements, ouverture au tourisme industriel) et un attachement profond au territoire morbihannais.
CPA 1977 Collection Ileufuus
À l’entrée de Saint-Philibert, dans la zone de Kerluesse, une vaste usine basse aux toits métalliques embaume l’air de parfums de beurre, de sucre et de vanille.
C’est ici que bat le cœur industriel de La Trinitaine, biscuiterie familiale fondée en 1955 et devenue au fil du temps l’une des grandes ambassadrices du patrimoine culinaire breton.
L’usine, d’une superficie de 37 000 m², avec huit lignes de fabrication et près de 200 collaborateurs, produit près de 12 000 tonnes de biscuits par an, des galettes, palets, madeleines, quatre-quarts et les célèbres cigarettes pur beurre.
L’histoire débute en 1955 à La Trinité-sur-Mer. Lucien Petit, pâtissier, produit un fin biscuit roulé qui deviendra la mythique « Cigarette ». Son fils Bernard Petit et sa belle-fille Marie-Annick ouvrent un atelier de fabrication et un magasin de vente directe à Saint-Philibert.
Membre du réseau « Produit en Bretagne », la biscuiterie a obtenu le label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) en 2025, qui distingue les maisons françaises au savoir-faire d’excellence, capables de conjuguer tradition, innovation et ancrage territorial.
La Trinitaine est une marque emblématique du patrimoine breton, dont l'histoire est intimement liée à la famille Petit. L’entreprise conserve une gouvernance familiale : les petits-enfants des fondateurs sont aujourd’hui aux commandes, dans la continuité de Bernard et Marie-Annick Petit.
Comme beaucoup d’industries agroalimentaires, La Trinitaine doit composer avec l’augmentation du coût des matières premières, de l’énergie, au lendemain difficile de la pandémie (Covid-19) et à une concurrence intense.
En octobre 2025, la partie industrielle a été placée en redressement judiciaire, et ses boutiques en procédure de sauvegarde. Le tribunal de commerce de Rennes ouvrant une période d’observation pour permettre d’examiner les solutions de redressement et de pérennisation de l’activité.
L’avenir de La Trinitaine se joue donc ici, dans cet outil industriel qui incarne à la fois un savoir-faire biscuitier transmis depuis trois générations, une capacité d’innovation (nouvelles recettes, nouveaux conditionnements, ouverture au tourisme industriel) et un attachement profond au territoire morbihannais.
CPA 1977 Collection Ileufuus

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